Le regroupement

*Je me promenais sur la grand place quand soudain je vis un regroupement suspect. Je m'approchai et vit un homme sur un tonneau qui criait à la foule qu'il en avait plus qu'assez de nourrir les nobles et de ne pouvoir rien dire sous peine d'être enfermés à la Bastille. D'un coup la foule cria au parole de cet homme*

"Mon Dieu quelle pauvreté"

*Je me dégageai de la foule et parti*

"Des nuages commencaient à guetter Versailles. Je me demandais si la reine connaissait la misère qui coure les rues de Paris"

* Je marchais dans la pénombre et le silence de la nuit tout à mes pensées sur le discours que venait de prononcer cet orateur improvisé. Dieu qu'il avait raison ! Combien de temps encore la monarchie pourra faire mine d'ignorer ce peuple qui agonise à ses portes?.. J'heurtais quelqu'un de plein fouet *

"Oh veuillez me pardonnez Monsieur je ne vous avais pas vu venir avec cette obsurité naissante, je m'en excuse... heu.... Mademoiselle?"

* intrigué et soucieux*

" je ne vous ai pas fait de mal j'espere..."

*penche la tête afin de mieux voir le visage de la jeune femme*

*essayant de dissimuler son visage en reconnaissant Alain*

''Non... non je vous remercie''

* Cette voix... cette allure si chère à son coeur... se peut-il que ce soit elle?.. il saisit la jeune personne par les épaules la forçant doucement à lui faire face...*

"Oscar?... c'est bien vous Colonel?.. "

* dit-il dans un murmure où transparaissait tendresse et surprise *

*J'étais allée prendre l'air car je n'arrivais pas à dormir quand soudain je vis un homme prendre le bras d'une jeune femme violemment. Je m'approcha et dit à l'homme.*

"Mais que faites vous lâchez cette jeune femme immédiatement vous m'entendez"

''Oui, Alain c'est bien moi!''

*apercevant Feena*

''Ne vous inquiétez pas mademoiselle cet homme ne me veut aucun mal!''

* J'étais surprise de voir le Colonel à cette heure de la nuit. Mais j'étais soulagée de constater que le Colonel connaissait cet homme*

"Oh Pardonnez moi Monsieur je ne savais pas que vous connaissiez le Colonel Oscar"

''C'est Alain, un des soldats de la caserne. Pardonnez moi je dois partir.''

*Faisant demi-tour pour partir.*

*Regardant Le Colonel partir*

"Et bien depuis que je suis en France il ne m'arrive que des choses incroyables"

*Se tournant vers le soldat des Gardes Françaises*

"Pardonnez moi Monsieur de vous avoir parlé sur un ton si agressif "

* suivant toujours du regard Oscar s'éloignant au détour des ruelles parisiennes... sortant de ses rêveries *

" Pardon.. vous disiez?.. heu oui enfin non, ce n'est pas grave...je ne vous en veux aucunement"

* se tournant enfin vers Feena avec un sourire mélancolique *

" Ainsi vous connaissez également le Colonel de Jarjayes mademoiselle? "

*reprenant le cours de ses pensées. Mais que fait-elle ici? au milieu des roturiers... quelle femme imprévisible qu'Oscar de Jarjayes *

"Oui je connais le Colonel Oscar c'est mon ami. D'ailleurs je dois vous avouer que ça me surprends de la voir ici en pleine nuit"

*La leçon de la dernière fois ne lui a pas suffit et que venait t-elle faire ici*

" Cela me suprend également..."

* reportant son attention sur la jeune fille *
" Je vous prie de m'excusez Mademoiselle... je vais poursuivre ma route à présent... adieu! "

* Et il marcha le long de la seine perdu dans ses pensées *

"Au revoir Monsieur "

*Et a mon tour je parti*

*je m'approche du groupe de mécontent*

"Alors, vous vous amusez bien?Non, parce qu'il faudrait se mettre au boulot, je vous signale que les colons américains n'ont plus de roi depuis un moment et nous, on se coltine le bon gros Louis"

Monsieur de Saint Just, bien le bonjour ! N'auriez vous pas vu le colonel de Jarjaye par ici ?

"Je crains que non. Je ne pense pas que vous connaissez quelqu'un dans cette foule de "gueux" "

*Je m'incline et lui fait un baise-main*

"Mais je connais bien Paris, peut-être puis-je vous aider?"

"Oui, conduisez-moi à la maison des Jarjayes si vous le pouvez. "

=>Hall Jarjayes

"J'en serais ravi. Suivez-moi. Peut-être devrions nous prendre une calèche, le domaine du Colonel est assez éloigné de ce quartier. Allons-y"